Communiqué du SNUipp-FSU 65
Les députés « en marche » refuse l’amélioration de la situation des AVS
Les députés la république en marche viennent de refuser par leur vote, d’ouvrir la discussion sur un projet de loi visant à améliorer la situation des AVS (auxiliaires de vie scolaire) qui accompagnent les enfants en situation de handicap dans les écoles.
Depuis la mise en place de la Loi de 2005 sur le handicap, les AVS font partie du quotidien des écoles. Leur rôle est important dans les classes car ces personnels apportent une aide individuelle aux élèves en situation de handicap, aide indispensable pour que ces élèves puissent suivre une scolarité la meilleure possible. Mais il faut savoir que ces AVS perçoivent un salaire de 600 à 700€ par mois. Le Ministre qui communique sur la « déprécarisation » de ces agents en annonçant des salaires de 1 200€ mensuels, oublie de préciser qu’aucun d’entre eux n’a la possibilité d’assurer un temps complet auprès de ces enfants car ils ne peuvent intervenir que sur le temps scolaire (24 heures / semaine maximum et souvent moins).
Le texte proposé par Aurélien Pradié, député LR (les républicains) proposait d’unifier sous un statut unique « d’aidants à l’inclusion scolaire » ces personnels, d’améliorer leur salaire, de les former avant leur prise de fonction auprès des élèves en situation de handicap (et non après comme c’est le cas actuellement). Il raccourcissait les délais d’accompagnement pour les familles et les enseignants et proposait de créer « un parcours inclusif personnalisé » qui permettait aux accompagnants de travailler aussi en dehors du temps scolaire.
Le SNUipp FSU 65 demande ici, au député LREM, Jean Bernard Sempastous, de bien vouloir s’expliquer sur son vote à l’Assemblée Nationale ce 12 octobre 2018 : pour quelle raison a-t-il jugé bon de s’opposer ne serait-ce qu’à l’ouverture d’une discussion sur un texte destiné à rendre un peu de dignité aux AVS qui officient chaque jour dans les écoles de notre département, comme ailleurs en France ?