Mobilisation au LEGTPA de St Chély d’Apcher

en Lozère le 13 février 2025

 

L’intersyndicale, Elan commun et FO-EA, avec le soutien de la Confédération Paysanne, a organisé cette mobilisation, pour dénoncer la brutalité des prévisions budgétaires d’un ministère qui assume de supprimer 45 postes d’enseignant.es dans l’Enseignement Agricole Public, à la rentrée 2025 alors que le ministère de l’EN y a renoncé. Ramené à la proportion de l’EN, cela représente plusieurs milliers d’ETP en moins.

 

Il y a une contradiction majeure entre les orientations budgétaires annoncées et les objectifs contenus dans la future loi d’orientation agricole qui sont :

  • d’assurer le renouvellement des générations d’actifs en agriculture (la moitié devraient partir en retraite dans les 5 à 8 ans à venir, il faudrait former 30 % d’élèves en plus d’ici à 2030)
  • de garantir la souveraineté alimentaire
  • et de préparer chacun et chacune à relever le défi des transitions écologique et climatique.

 

A ce jour, aucune communication officielle sur la répartition des moyens n’a été effectuée par la DRAAF-SRFD Occitanie et cette absence de transparence laisse inaugurer des perspectives bien sombres. Les projections du ministère prévoient un abondement de DGH bien en deçà des besoins pour que l’autorité académique régionale respecte ses engagements et fasse appliquer la carte scolaire validée en instances.

 

En parallèle des actions en région, les élus FO EA, SEA UNSA et Elan Commun du CSA EA ont décidé de boycotter cette instance nationale de l’enseignement agricole public qui avait comme point à l’ordre du jour la préparation de la rentrée 2025. Ils ont porté la voix des personnels en présence de collègues de Bretagne, Hauts de France, Centre Val de Loire, Pays de la Loire, Occitanie durant un échange informel de près de deux heures avec la DGER.

 

Marie-Danièle Dairé pour le SNETAP 65

Honte au ministère de l’Agriculture

 

 

Une rentrée 2024 sans budget pour les remplacements dans certaines Régions dont l’Occitanie. Les chefs d’établissement ont pallié comme ils ont pu à cette absence de moyens jusqu’aux vacances de Toussaint.

 

Suite à l’interpellation des DRAAF-SRFD et de la DGER par les syndicats, des contrats de remplacement ont été proposé aux agents.

 

Mais en Occitanie (Lot, Aveyron, Hautes-Pyrénées et Gers), une dizaine de collègues vacataires, ACER et ACEN ne sont toujours pas payés.

 

Certains ont du démissionner ou n’ont pas renouvelé leur contrat. Parmi eux, certains se sont retrouvés dans une précarité financière inacceptable pour des agents d’un ministère.

 

Extrait du communiqué intersyndical Elan commun

(SNETAP, CGT Agri, Sud Agri et Snuitam) et FO-Agri du 31 janvier 2025