Agissons  pour l’accueil des Mineurs Non Accompagnés :

Un rassemblement devant le Conseil Départemental le mercredi 25 septembre à 18h.
Une campagne de courriel au président du Conseil Départemental Michel Pélieu

« Je m’associe à l’action du RESF65 pour un accueil correct des MNA et le respect de leurs droits, et à l’action nationale en faveur de l’enfance en danger du mercredi 25 septembre.

Dans ce cadre, je serai présent-e devant le Conseil Départemental à 18h. Je demande à ce qu’une délégation du RESF 65 soit reçue par vous à cette occasion. »

Adresses : michel.pelieu@ha-py.fr  et en copie resf65@no-log.org

Face à une décision solitaire du Président du Conseil Départemental non motivée publiquement d’arrêt de la mise à l’abri début juillet des arrivants sur le département se déclarant Mineurs Non Accompagnés, notre Réseau a alerté début août par un courrier le président du CD, le préfet, la procureure de la République et la Défenseure des Droits pour qu’ils concourent à mettre fin à une situation de mise en danger de mineurs. Ces courriers en lettre recommandée avec accusé de réception ont bien été tous reçus le 8 août.

RESF n’a reçu, le 20 août, qu’une seule réponse (datée du 14) du préfet, confirmant la défaillance du CD dans sa mission d’accueil et de mise à l’abri, et mettant en avant l’action des services de l’État pour pallier à cette situation intolérable.

Face au silence persistant du président du CD (pas de réponse à ce courrier comme à nos précédents de février et mars) et des autres autorités, nous avons alerté la presse lors d’une conférence de presse tenue le 6 septembre.

Notre demande d’audience en urgence au président du CD a été refusée le mardi 10 septembre au motif « qu’il est désormais inutile pour M. le Président de donner suite à votre demande » suite à cette conférence de presse (mail de son directeur de cabinet).

Par ailleurs, une action nationale lancée par 51 associations de protection de l’enfance est prévue mercredi 25 septembre pour dénoncer le fait que le secteur de l’Aide Sociale à l’Enfance est aujourd’hui menacé :

La Convention internationale des droits de l’enfant stipule que l’État s’engage à « assurer à l’enfant la protection et les soins nécessaires à son bien être ». Négligences, délaissements, maltraitances, violences, décès : plus de 400 000 enfants doivent être protégés par les pouvoirs publics, inconditionnellement, et de manière équitable dans tous les départements.

  • Nombre d’entre eux ne sont pas accompagnés correctement.
  • Nombre d’entre eux ne sont pas protégés suffisamment longtemps.
  • Nombre d’entre eux ne sont pas considérés comme des personnes dont les droits comptent tout autant que pour chacun d’entre nous. Certains voient leurs droits bafoués du fait de leur origine.
  • Nombre d’entre eux n’ont pas un toit au-dessus de leur tête.
  • Nombre d’entre eux ne peuvent pas s’endormir en sécurité.